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Situation — Veritaserum [Blair & Benjamin]
Selina Petrovich
Selina Petrovich
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Admin
Selina Petrovich
Lun 27 Mai - 20:03
https://hellebore.forumactif.com
veritaserum

Situation

Malheur, un elfe de maison aurait versé dans le jus de citrouille de ce matin une puissante potion qui oblige toutes les victimes à … dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Où l’a-t-il déniché ? Et pourquoi d’ailleurs l’a-t-il utilisé ? Personne n’en sait rien pour le moment, mais en tout cas tout le château semble affecté.

Marche à suivre

Vos personnages ont bu du jus de citrouille un peu particulier ce matin, lors du petit déjeuner. Tous ne sont pas affectés, mais aujourd’hui, vous, oui. Sacré elfe de maison. Vous êtes dispensés de cours exceptionnellement aujourd’hui, comme tous vos camarades affectés. Surtout, faites attention à ce que vous dites…

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Benjamin Biwott
Benjamin Biwott
Benjamin Biwott
6ème année
Benjamin Biwott
Lun 27 Mai - 20:24

I got skeletons
in my closet

feat.blair

Le petit déjeuner - comme chaque repas de la journée - avait toujours était une épreuve pour Benjamin. Car c'était l'heure des retrouvailles, et des festivités. On trinquait, on riait, on chantait. Et Benjamin avait beau fixer son attention sur le livre qui occupait ses pensées au moment x, il y avait toujours quelque-chose qui interrompait sa lecture. Une présence indésirable. Une bousculade. Même une annonce de la directrice.

Dans ces moments là, Benjamin gardait son casque bien fixé sur ses oreilles et priait. Pour qu'une mélodie s'en échappe et le sauve du chaos que tant de ses camarades semblait pourtant apprécier - c'est comme ça Poudlard, arguaient t'ils. Non. Il n'y avait aucune raison d'accepter ce fait. Les péripéties, les accidents, les explosions... N'étaient t'il pas dans une école ? Ou ils devaient donc... Etudier dans le plus grand des calmes ?

Ce matin aurait pu être le matin qui lui aurait donné raison : visiblement fatigué par les événements de la rentrée et par la masse de devoir qu'ils leur étaient tombés sur le coin de la tête, la plupart des élèves ne pipaient mots. Leurs cernes concentrés sur les plats et les carafes qui apparaissait aléatoirement le long des quatre tables de la grande salle. Benjamin se servit un verre de jus de citrouille, croqua dans un morceau de pudding et reprit sa lecture de " Histoire des animagus à travers les âges" qui était une passionante et bien... Histoire des animagus à travers les âges. Le titre parlait de lui même.

Le métisse appréciait grandement cette ambiance grisâtre, trouble, encore à moitié sous les couettes. Mais si il avait bien appris quelque-chose à propos de Poudlard après toutes ses années : c'est que le calme était annonciateur de tempête. Rapidement une rumeur se fit entendre, de plus en plus forte, de plus en plus présente. Certains se mettaient à rire aux éclats, d'autres à pleurer, d'autres encore quittaient la salle en courant sans que Benjamin ne saisisses vraiment pourquoi.

Il but une gorgée de son jus de citrouille et tourna sa page.

Soudainement Ernie, un de ses camarades poufsouffles, leva la tête de son asiette d'oeuf brouillés et de bacon et s'exclama :

-Si je fais beaucoup de bêtises, c'est parce-que j'ai un terrible besoin d'attention dû au fait que ma mère travaille beaucoup trop, aussi j'ai terriblement peur quand je pense à l'avenir.

Plusieurs regards s'élevèrent vers lui - dont celui de Benjamin. Il haussa les épaules et rebut une autre gorgée de jus de citrouille. C'était bien pour Ernie, qu'il le reconnaisse. Soudainement une seconde voix s'éleva, c'était la voisine de Benjamin :

-J'ai passé toute l'année dernière à trouver un moyen de tricher aux examens.

Les sourcils du métisse se froncèrent, alors que d'autres voix continuaient ce jeu absurde.

-J'ai passé un mois à pleurer, parce-que je ne pas était pris au quidditch.
-J'ai lancé un sortilège à Madeline Lips pour qu'elle aille de l'acnée !
-Je dors avec une peluche scrout à pétards !
-Je suis passionée par les bavboules ! Je veux devenir joueuse pro !

Et encore et encore des confessions s'échappaient de la bouche de ses camarades poufsouffles qui semblaient eux-même scandalisés par ce qu'il sortait de leur bouche.

-Je n'ai aucune idée de ce qui se passe, et je suis terrifiié par ce que je dirais, si ça tombe sur moi ajouta Benjamin.

Puis il s'attrapa la bouche, les yeux écarquillés. Il n'avait aucune envie de dire ça. C'était juste... Sorti. Les différents blaireaux attablés, se regardaient tour à tour - effrayés, amusés, intrigués. Tous s'agrippaient la bouche comme par peur de balancer leur vérité commune et soudainement Ernie s'esclaffa de rire. Il tomba dans un fou rire fou. Et entre deux expirations, il réussit à articuler :

-Je regrettes de ne pas y avoir pensé avant ! Quelqu'un a versé du veritaserum dans nos jus de citrouilles !

Les yeux de Benjamin se tournèrent immédiatement vers lui : la baguette d'Ernie était plongé dans son verre de jus de citrouille qui revêtait une teinte du bleu le plus pur que Benjamin n'avait jamais vu - un sortilége d'identification. Les deux yeux noisettes de Benjamin se tournérent ensuite vers la table des serdaigles, puis celles de lions et enfin celle des serpents - vu le chaos qui régnaient, il semblait que toute l'école avait était affectée.

C'était une catastrophe.
L'apocalypse.

Toute une bande d'adolescents en construction et débordants d'hormones obligés de dire la vérité ? Ça craignait. Mais plus que ça, Benjamin craignait ce qu'il sortir de sa bouche... Des vérités que même lui, n'osait affronter. Toutes ses années pour se camoufler, se faire disparaître... Réduites à néant ? Le raclement de sa chaise sur le sol se fit entendre.

Pas question.

Les deux mains solidement ancrés sur sa bouche, Benjamin déplia ses jambes et fit volte face.

-Hé regardez ! s'exclama Ernie Benjamin n'a encore rien dit et il nous fausse compagnie ?

Le jeune métisse tourna un instant la tête, tombant sur l'air sadique d'Ernie et de ses amis. Tous se levèrent presque immédiatement. Benjamin recula d'un pas, les yeux écarquillés.

-Ouais Biwott ! S'exclama la tricheuse Pourquoi tu portes toujours ce casque ?

Le sorcier se mordit la main, comme pour empêcher la réponse de sortir.

-T'es amoureux de ton crapaud ou c'est quoi ? reprit la joueuse de bavboules.

Il recula d'un pas. De deux. Et se mit à courir aussi vite que possible. Mais la bande d'Ernie semblait déterminé à percer les mystères Biwott et le métisse entendit une valse de pas le poursuivre.

-Reviens Benjamin ! s'exclama Ernie.

Benjamin secoua la tête de gauche à droite, d'un geste il attrapa sa baguette et lança différents sortilèges de confusion par dessus son épaule. Il tourna au coin du couloir. Cherchant du regard une cachette - n'importe quoi. Il n'avait qu'à s'isoler quelques-heures après tout... Rien d'inhabituel. Essoufflée par sa course, il se précipita alors que la première porte qu'il vit. L'ouvrit et s'engouffra dans la pièce dans un chahut qui aurait réveillé un troll assommé. Il percuta quelque-chose de mou mais n'y fit pas attention et scella la porte avec sa baguette en criant un "Collaporta" retentissant. Aussitôt, la porte sembla plus raide, les joints moins espacés. Collant son oreille à la porte, il écouta quelques secondes les pas ballants qui s'approchaient.

-Biwottieeeeeeen ! s'exclama une voix qui reconnut comme celle d'Ernie, visiblement touché par un de ses sortiléges de confusion.

Soufflant, Benjamin se retourna et tomba nez à nez avec... Une autre personne. Il glapit. C'était une fille qui ne lui disait absolument rien - une blonde aux racines brunes. Le regard du métisse dévia sur son uniforme : vert et argenté. Serpentard. Il leva les yeux vers elle, lui fit signe de se taire - attendant patiemment que les pas s'éloigne. Il eut bien fallu quelques-minutes pour qu'enfin la voix tremblant d'Ernie paraisse loin et Benjamin réactiva son attention sur la blonde : c'était un spectacle peu commun, deux adolescents enfermés, au milieu des balais et serpillières. Une petite bougie était accrochée au mur, reflétant une lumière jaunâtre sur leur visage terrifié. Finalement, Benjamin prit la parole en balbutiant :

-P... Peur de parler. Jus de citrouille ?

Si c'était bien le cas, la fille n'allait pas tarder à lui répondre - restait à savoir à qui était le placard, et qui devait partir. Certes elle était arrivée en première mais c'était Benjamin qui était poursuivi, c'était lui qui avait eu l'idée de sceller la porte et honnêtement, il ne se sentait pas de réarpenter les couloirs à la recherche d'une nouvelle cachette. Confier ses plus sombres secrets à une inconnue, ne lui plaisait guère d'avantage...

-Je veux que tu partes lâcha t'il sans ménagements.

Awful
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