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Le bruit de la pluie
Benjamin Biwott
Benjamin Biwott
Benjamin Biwott
6ème année
Benjamin Biwott
Lun 20 Mai - 19:27

Le bruit de la pluie

feat.Ozias

Une légère brise arracha Benjamin de sa lecture.
D'un coup d'un seul, les pages se succédèrent le faisant directement passer de la chasse aux sorcières jusqu'aux révoltes des gobelins, drôle de voyages dans le temps. Les deux sourcils du poufsouffle se froncèrent alors que ses deux mains se saisirent de son gros bouquin, tentant vainement de retrouver la bonne page, la bonne époque. De ses deux yeux foncés : il toisa un instant les responsables de cette infime agitation. Un groupe de jeunes griffonnes qui parlaient fort, riaient aux éclats et balançait leur baguettes dans tous les sens s'amusait à créer de minuscules nuages qu'elle déplaçait ensuite de baguettes en baguettes, de vents en vents.

Le jeune homme ne put s'empêcher de lâcher un "ah" d'admiration tant leur technique était au point - elles n'arrivaient certes pas au niveau des légendes sur les manitous d'Uagadou mais leur niveau était admirable. Bien au delà de ce que pouvait faire Benjamin.  

Aussi - et tout en remplaçant son casque - le jeune blaireau se mit à observer d'un oeil curieux, le jeu des étudiantes. À mesure que les nuages étaient balayés par le vents crées magiquement, ceux-ci, grandissait de plus en plus gonflés par la confiance des rouges. Une jeune rousse réussit même à créer un nuage de la taille de Benjamin qui se déforma sous les assauts répétés d'une autre fille que l'acnée n'avait pas épargné malgré les différents potions qui trainaient de main en main, à Poudlard. Cette dernière, visiblement sensiblement jalouse, toisa un instant sa camarade et déclara d'une voix si fière et si aiguë que même Benjamin, assis plusieurs mètres sur la pelouse put l'entendre distinctement :  

- Pas mal, Eva ! Mais regardes un peu ça !

Et elle agita de sa main gauche sa baguette de bas en haut, en murmurant quelque-chose. Seul Benjamin put observer que sa main droite se saisissait d'un flacon et l'ouvrait à l'abri de son dos. Un terrible nuage noir sortit du flacon et s'étala au dessus des filles, il s'étendit encore et recouvrit bientôt tout le parc ainsi qu'une partie du château et du lac. Et le ciel hurla de rage. Il y eut un craquement terrible qui fit sursauter Benjamin, puis des milliers de gouttes s'écrasèrent sur le sol alors que des bras de lumière électrique parcourirent le ciel. Dans un réflexe un peu vain, Benjamin se saisit de sa baguette et la pointa vers le ciel :

-Finite ! hurla t'il.

Mais rien ne se passa...
Pas plus de résultat du côté des grifonnes dont les "finite" en rafale avaient autant d'effet que celui de Benjamin : le néant.

-Madeline ! Fais quelque-chose ! hurla l'une des filles

Mais la boutonneuse semblait complètement désemparée par l'orage qui éclatait des mètres plus haut.

-Allons chercher un professeur ! Ou la directrice ! Ou un préfet ! Ou n'importe qui ! s'exclama une autre.

Et le groupe de filles fit volte face et coururent jusqu'au château. Benjamin les regarda s'éloignait, un temps, abattu par la pluie. Il n'avait aucune envie de rester ici, à attendre que ses os prennent l'eau... Mais il n'avait pas non plus envie d'affronter le château et son agitation constante. À cette heure-ci, il lui serait presque impossible de trouvez un coin tranquille... Son dortoir allait être autant assailli que la bibliothèque - sans mentionner l'infirmerie.

-Accio flacon ! cria t'il avant de rediriger sa baguette vers le ciel, bloquant les gouttes de pluie et préservant les rares parties de son corps encore sèches.

Le flacon atterrit directement dans ses mains et sans même prendre le temps de le détailler, Benjamin détalla lui-même, manquant plusieurs fois de glisser et de s'écraser face contre terre dans une des nombreuses flaques de boue causées par la météo cataclysmique.  

Quelques-minutes plus tard, Benjamin arriva au niveau des serres et s'engouffra dans la première qu'il vit. Il fut accueilli par des lianes qui lui caressèrent la joue et par une myriade de fleurs colorées qui dégageaient une odeur de caramel et de chocolat chaud - plantes à Pipaillon pensa le jeune blaireau.

Le garçon s'avança de quelques-métres dans la paradisiaque et luxuriante serre, admirant les différents végétaux qu'ils pouvaient croiser - a priori rien de dangereux, bien. Et petit plus : la température était suffisamment agréable pour qu'il puiss.. Oh non. La marche de Benjamin se stoppa soudainement alors que son regard croisait celui d'un autre étudiant, penché sur des plantes chantantes.

-Lut' ! baragouina simplement le poufsouffle.

Puis il se détourna - quelque-peu agacé de croiser âme qui vive ; fait de chair et de sang, entendons nous. Le sorcier en herbe s'assit sur le chapeau d'un gigantesque champignon, il y étala son bouquin encore trempé ainsi que le flacon. Sortit sa baguette et la tendit vers vers ses habits trempées : aussitôt un vent chaud l'entoura et sécha ses vêtements, y retirant toutes traces de boue. Réitérant son action sur son livre, il jeta un coup d'oeil en coin à son compagnon d'infortune. Ce dernier fixait sa baguette avec une altitude qui si elle paraissait indescriptible, ne semblait pas hyper bienveillante à notre héros.

-J'ai beaucoup travaillé sur les sortilèges informulés. Se sentit t'il obligé de s'expliquer.

Il était courant que les autres sorciers voient d'un mauvais oeil, les talents de Benjamin : de la jalousie et de l'envie que le garçon pouvait comprendre mais dont il n'aimait pas qu'elle se retourne contre lui même. Reniflant quelques-instants, Benjamin détourna à nouveau le regard et entreprit de détailler le flacon utilisé pour créer cette tempête. Il souffla. C'était juste un viel objet de farces et attrapes, rien de bien maléfique ou de dangereux.

"Weasley, Farces pour sorciers facétieux vous présente sa nouvelle météo en bouteille ! Grand soleil, chutes de neiges ou averses de pluie en un seul flacon, la surprise est assurée !
PS - (dé)conseillé en intérieur pour plus de surpises
PS2 - Résiste à tout contre sorts et ne s'estompes qu'au bout de deux heures !
PS3 - risque de chutes de grenouilles"

Un sourire timide traversa le visage de Benjamin - tellement rétro.
Si rétro qu'il en avait bien pour deux heures de tranquillité.
Regard en coin : si l'autre ne se décidait soudainement pas à devenir un moulins à paroles.
Par Merlin, faîtes que ce ne soit pas un bavard.

Un bruit sourd lui soudainement fit lever les yeux au ciel. Là : au milieu des goutes qui se fracassaient contre le verre de la serre, un énorme crapaud s'était mis à ramper sur la surface, créant une trace de salive tout à fait dégoutante.

Ouais, drôle de pluie.
Awful
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Ozias Fawkes
Ozias Fawkes
Ozias Fawkes
Bouc sports et arts magiques
Ozias Fawkes
Mar 21 Mai - 17:25
Le bruit de la pluie
Crac, boum. Et le ciel qui gronde comme s’il voulait se casser en deux et dégueuler sur terre un truc plutôt violent et puissant. Je lève la tête vers le toit de verre, censé protéger les plantes magiques contre les agressions extérieures, pas très sûr qu’il tienne le coup, sur le moment. Mais malgré la masse noire qui s’étend au-dessus, rien ne semble signifier que le verre risque de craqueler.

Pas plus impressionné que ça, je continue de faire mon tour de la serre, jaugeant les plantes de la pupille, un bouquin sur l’herbologie magique dans le coin de mon sac pour être sûr de rien prélever de toxique. Je sais pas exactement ce que je cherche, sauf peut-être de la dictame à mâchouiller et des voltiflors pour faire quelques farces ingénieuses. J’entends pas trop le grabuge dehors et je me doute que de toute façon, ça m’concerne pas plus que ça.

Chacun son filet-du-diable, comme on dit.

Pourtant le porte de la serre s’ouvre, laissant entrer à l’intérieur un gnome dégoulinant de pluie. Et. Effectivement, sur les carreaux s’écrasent des millions de gouttelettes au moins aussi épaisse que des gallions. Il lui faut du temps, avant de se rendre compte qu’il est pas le seul dans le coin. Alors moi j’attends, devant quelques plantations bien décidées à me bouffer les doigts si je m’en approche.

Et, oh. Miracle. L’intrus me remarque. Je détourne la tête et grogne guise de salutation. Air ahuri, écharpe jaune, encore un poufsouffle. Je le fixe, les sourcils froncés alors qu’il sort sa baguette sans sommation – je me tends, mais finalement il ne s’en sert que pour faire sécher ses vêtements. Moh, c’est qu’il avait peur d’attraper froid le petit. Et alors il commence à blablater quelque chose sur des sortilèges informulés. Lentement j’applaudis, la mine neutre, comme pour signifier à quel point je m’en fous. Je me retourne vers mes fleurs, enfilant une paire de gant pour essayer de chiper quelques feuilles urticantes.

Mais soudain. Boum. Quelque chose vient de s’écraser contre le toit de la serre. Je tique, tandis qu’une plante essaie de me mordre le doigt. Crapaud. Par toutes les putains de gargouilles de l’univers. Il pleut des crapauds. Ou des grenouilles. On s’en contrefiche complètement. Je signale l’anomalie à mon nouveau compagnon pouffy de la journée. Avant qu’une autre ne s’écrase, à l’exacte endroit que la précédente. Faisant détaler l’autre en croissant effroyablement.

Je me recule, avec prudence.

Oulah. Moi je suis pas sûr que les serres soient immunisées contre les pluies de crapauds. Je me dirige vers le garçon, le toise un peu avant de réquisitionner le flacon entre mes doigts pour mieux lire la notice. Je siffle. Des farces et attrapes. Ça se trouvait rarement entre les mains de nos petits blaireaux. Mais, lorsque je lis que l’effet de cette pluie ne s’estompera pas avant deux heures, je perds mon sourire pour mieux grogner. Je cherche dans mon sac mon calepin et une plume pour écrire grossièrement :

Arrange ça, tête de citrouille.

Pas de s’il te plaît non, quand on fait le malin faut assumer derrière mon gars.
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Benjamin Biwott
Benjamin Biwott
Benjamin Biwott
6ème année
Benjamin Biwott
Sam 25 Mai - 2:36

Le bruit de la pluie

feat.Ozias

C'est à la fois absurde et effrayant.
En effet, il y avait presque quelque-chose de comique à cette pluie de batraciens. L'agitation du premier crapaud, agitant ses pattes comme il le pouvait sur le verre glissant de la serre arracha un sourire en filigrane, au jeune sorcier qui haussa un sourcil - intrigué. C'était un simple objet de farces à attrapes mais aussi une magie impressionnante - Benjamin n'osait imaginait tous les sorts qu'avait nécessité la conception d'une pourtant si petite fiole.

Mais son camarade de galère ne semblait pas partager sa curieuse fascination.

Un pas en arrière. Le regard fixe et écarquillé - Et Benjamin se demanda un instant si il avait vraiment bessoin d'en faire autant pour une simple pluie d'amphibiens. Il haussa subrepticement les épaules avant de se replonger dans la lecture de son bouquin. Mais l'autre ne semblait pas vouloir tourner autant de pages que lui - au contraire il était décidé à rester sur ce chapitre des grenouilles.

Du coin de son iris, notre héros l'observe avancer sans prudence. Il sent son regard mauvais le détailler de bas en haut mais pour autant ne fait rien alors que l'autre se saisit du flacon - son bouquin est bien plus intéressant que l'étude d'un objet de farces et attrapes par un garçon qui ne prenait même pas la peine de le saluer.  

Alors... Voyons... Mais sa page à peine retrouvée voilà qu'un calepin recouvert d'une écriture pressée et coulante s'interpose entre lui et son ouvrage. Les deux sourcils du métisse se froncent, alors qu'il déchiffrent peu à peu son contenu... Puis ses deux yeux noisettes remontent sur le garçon à la prose peu élégante. Benjamin le fixe un instant, les yeux plus ronds qu'à l'ordinaire.

Puis, il se détourne et le tchipes.

De gestes vifs : le garçon attrape son bouquin, se lève, fait de grandes enjambées jusqu'à une table de bois, tire une chaise et s'installe. Le bruit sourd de son livre contre la table, ne fait aucun doute : il a mieux à faire que de perdre son temps à s'écrire des mots doux avec un inconnu. Pour autant, il le sent, il le sait : l'autre n'allait pas seulement se contenter de ça. Dommage, d'ailleurs. Alors d'une voix claire (mais toujours en lui tournant le dos, faut pas déconner), il explique :

-Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans "Résiste à tout contre sorts" au juste ? Les autres filles sont allées chercher de l'aide mais je doutes que ça serve à quelque-chose


Il était évident pour le métisse que ces objets étaient pensés, travaillés, ensorcelés de sorte à perdurer dans le temps - où était l'intérêt sinon ? Si n'importe quel sorcier pouvait s'en débarrasser d'un mouvement de baguettes ? Enfin ce n'est pas comme si Benjamin portait un grand intérêt à de tels enfantillages.  

Il souffla.

-Aussi si ta gorges te fait mal, tu n'as qu'à passer à l'infirmerie.

Les dents de Benjamin recouvrirent alors sa lèvre inférieure, retenant de justesse un "abruti" bien placé.

Awful
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